La réponse de Alpes Magazine
	
	Cher Monsieur,
J’ai pris connaissance de 
votre revue de presse fort bien faite et riche. J’ai lu aussi votre critique 
argumentée, à la fois sur le contenu du dernier numéro “Rando Alpes” et plus 
généralement sur le “touristiquement correct” qui se développe dans les revues 
de territoire.
Pour le premier aspect de votre critique, (absence des Écrins et du Mercantour), 
je réponds qu’il s’agit d’un choix éditorial pour ce millésime 2006 : stopper la 
course à toujours plus de balades  - 150, 200 ? – pour revenir à un traitement 
graphique, qui laisse plus d’espace aux grandes photos, aux textes et aux 
cartes. Nous avons aussi fait le choix d’un format plus petit et plus pratique 
pour permettre  à nos lecteurs d’emmener la revue dans leur sac. Ce qui se 
traduit forcément par une offre de massif traitée moins nombreuse. En terme 
mathématique, nous sommes passés de 15 massifs en 2005 à 8 massifs en 2006. Ce 
qui ne veut pas dire que nous traiterons plus les Écrins ou le Mercantour, mais 
que nous organiserons un “turn over” des massifs été après été. Comme vous le 
soulignez, il y a toujours un risque à perturber les lecteurs en changeant de 
format et l’offre. Mais c’est un choix qu’il fallait faire, car notre formule 
n’avait pas évolué depuis 6 ans.
Sur votre position concernant les revues de territoire, je la trouve très 
pertinente et stimulante. Je suis tout à fait d’accord avec vous, il faut éviter 
de tomber dans le “touristiquement correct” qui conduit à un appauvrissement des 
contenus. C’est un travail d’équilibriste pour une revue comme la nôtre qui 
vient de fêter son numéro 100, soit 16 ans d’existence, car il faut à la fois 
servir l’intérêt des Alpins qui vivent sur place, et des vacanciers qui viennent 
découvrir nos montagnes.
Encore merci pour votre travail.
Bien cordialement,
Philippe Bonhème
Rédacteur en chef Adjoint