En
liens, deux informations qui vont dans le même sens.
La
fusion entre les communes de la vallée de la Guisane sous le nom de
« Serre-Chevalier »
et le
rapprochement touristique entre les Hautes-Alpes, les
Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes pour sa partie alpine, sous
la bannière des Alpes du Sud. Après
l’interview d’Yvan Chaix, celle de son quasi-homologue (1)
alpin-haut-provençal (2) Pierre
Dabout montre que ces deux-là doivent pouvoir bousculer la frilosité des
politiques.
Concernant les
fusions de communes, cela va de soi. De toute façon, c’est inéluctable.
Autant que ce soit des fusions maîtrisées qu’imposées. Cela semble avancer
du côté de la Guisane. On a déjà évoqué le projet de future commune de « La
Meije » (3), réunissant La Grave
et Villar-d'Arêne. Mais on ne parlera pas ici des fusions des communes de la
Vallouise pour éviter de s’énerver.
Concernant une
approche touristique commune autour des Alpes du Sud, là encore cela va se
faire et, faute peut-être de volonté politique, ce rapprochement se fera
sous le pilotage de la région, avec trois pôles : la Provence, la Côte
d’Azur et les Alpes du Sud. Comme quoi, on ne dit pas que des bêtises dans
les articles de Vallouimages (cf. celui
sur les zigotos (4) qui voulaient
réduire la région à la Provence et en rayer la Côte d’Azur et les Alpes !).
Il est amusant d’entendre que de toute façon la marque « Alpes du Sud existe
déjà, au moins de façon informelle ». On constatera que les objections
avancées n’en sont pas et que les difficultés évoquées sont en fait des
opportunités complémentaires. On est sorti du « yakafaukon », on est
maintenant entré dans le « yapluka ».
(1) Quasi-homologue car le fonction de Yvan Chaix s'étend au développement
économique des Hautes-Alpes.
(3) Ce nom est toutefois contesté pour sa difficulté de prononciation pour les
non-francophones.