La réunion du lundi 6 juillet aurait pu aboutir à une approche commune entre les services de l’État, les Conseils départementaux et les différents services. Eh bien, l’espoir a été déçu et le prudent optimisme s'est envolé ou a été mis en suspens jusqu’au prochain épisode (encore une réunion à la préfecture de l'Isère le mardi 8 juillet). Le préfet des Hautes-Alpes, représentant de l’État, après avoir déclaré abruptement « Il faut arrêter de faire des fausses promesses. Construire une route en rive opposée par exemple : c'est impossible à cause des couloirs d'avalanches » (1) s’est fait contredire par le président du Conseil départemental de l’Isère qui a pris l’exact contrepied en parlant de « la seule solution possible ». Bref, IL N’Y A TOUJOURS PAS DE PILOTE DANS L’AVION. Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur aurait dû tenir ce rôle. Il n’était pas là (2).

Rappelons que le Conseil départemental de l’Isère doit obtenir les autorisations des services de l’État pour réaliser la pseudo-route sur la rive gauche et que c’est son représentant, quand même préfet des Hautes-Alpes, qui s’est exprimé. On attend l’avis du préfet de l’Isère. Il semblerait qu’une réunion soit programmée ce jour à Grenoble. Suivant la décision finale, il y aura forcément des cadavres…

Bon, ce préfet de Région fantôme, il le prend ce leadership, oui ou non ! Si non, il faudra encore passer au niveau au-dessus (2).
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Entrerait-on enfin dans le dur en arrêtant, du moins espérons-le, les effets d’annonce du type lancement de travaux irréalistes ?

Enfin, des actions en direction des populations ont été mises en place avec les navettes en hélicoptères, lancées par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et cofinancées par l’État, en attendant peut-être la région Rhône-Alpes qui ne doit pas savoir que ce tunnel se trouve sur son territoire. Ces navettes sont destinées aux salariés (80 personnes environ) devant effectuer le trajet matin et soir entre la haute Romanche et l'Isère. Et ce dans l’attente de la reprise de la navigation sur le lac après éboulement du pan de montagne. Un mois de financement est donc assuré pour l'instant.

Quant ou Conseil départemental de l'Isère, le commentaire du préfet des Hautes-Alpes en dit déjà long...
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Concernant le glissement, il se poursuit par paquets aux heures fraîches, les fortes chaleurs semblant augmenter la cohésion par dilatation des roches.