Sommaire précédent

Les mesures des altitudes de la Barre, du Pic Lory et du Dôme ont bien été effectuées le 28 août dernier par les géomètres-experts. Mais, alors que pour les mesures d'altitude du Mont Blanc, le résultat tombe généralement en moins de deux jours, pour les Écrins on attend toujours. Cela commence à faire un peu désordre...

Il semblerait que la mesure de l'altitude de la Barre soit sujette à caution à cause de l'enneigement du sommet qui n'a pas permis de localiser précisément l'emplacement du point le plus élevé sur la crête. La mesure a bien été faite, mais on ne sait pas s'il s'agit de la bonne. On comprend que cherchant à obtenir un résultat précis, il soit important de ne pas introduire un biais de positionnement. Cette situation conduit toutefois à s'interroger sur la signification et sur les limites de ces mesures techniquement de plus en plus précises sur quelque chose d'imprécis, voire de fluctuant comme pour un sommet neigeux (cas du Mont Blanc et du Dôme).

Voici un rapide historique de la mesure de l'altitude de la Barre : 4100 m par Plana et Carlini (1827) et 4097 m par Ludwig Von Welden (1827) dans le cadre de la mesure du parallèle moyen ; 4105 m par le capitaine Durand (1830) à l'occasion de ses relevés au sommet du Mont Pelvoux ; 4103 m par Émile Meusnier et al. (1851 à 1853) pour l'établissement de la carte de l'état-major publiée en 1866 ; 4102 m par Paul Helbronner pour son grand projet de cartographie des Alpes françaises de 1906 à 1928, valeur toujours en vigueur aujourd'hui. Il semblerait que la mesure de cette année ne diffère pas significativement. Autant en rester là et conserver 4102 m.

Pourtant une mesure diachronique de l'altitude du Dôme de Neige permettrait de connaître la réaction  de sa couche de neige et glace aux évolutions  de la température et de l'hygrométrie. Mais même pour le Dôme, on n'arrive pas à avoir de données fiables et à savoir si l'altitude de 4015 m est toujours d'actualité. L'altitude a déjà évolué de 3980 m en 1853 à 4015 m dans les mesures de Paul Helbronner. On aimerait la connaître aujourd'hui puisqu'elle a été mesurée.

Merci à Abdou Martin, président de la Compagnie des guides Oisans-Écrins, pour ses informations concernant le déroulement des mesures.

Retour sommaire

Petite couverture médiatique de la rentrée scolaire dans le canton, peut-être le signe d'une rentrée normale. À l'Argentière, la revue des écoles donne : 38 élèves à la maternelle de l'église, un chiffre stable avec 11 grands, 14 moyens, 12 petits et 1 tout-petit ; 40 élèves (41 en 2013) à la maternelle du Plan d'Ergue avec 21 grands et moyens, 15 petits et 4 tout-petits ; 132 (129 en 2013) élèves à l'école élémentaire de la Bessée, avec 23 CP, 17 + 18 CE1, 27 CE2, 19 CM1 et 28 CM2 285 élèves (300 en 2013) au collège. À Vallouise, ce sont 49 élèves qui ont effectué leur rentrée. À Pelvoux les 47 élèves sont répartis en trois classes.

Retour sommaire

Cette manifestation qui s'est déroulée sur près de trois mois a connu un grand succès. Quand tout le monde tire dans le même sens, on peut déplacer les montagnes ! Ce fut une grand aventure historique et culturelle mêlant alpinisme, histoire, archéologie, littérature, musique, etc. pour petits et grands qui a bien sûr culminé avec la reconstitution historique de l'ascension du 25 juin 1864.

Les recherches menées sur le contexte de cette ascension et sur l'état de la vallée à cette époque ont élargi le champ des connaissances et ont ouvert plusieurs autres pistes que l'on va s'empresser de suivre.

Retour sommaire

Le réseau de surveillance sismique de l'Observatoire de Grenoble (réseau Sismalp) a enregistré le vendredi 12 septembre et le vendredi 19 septembre à 12 h 44 min (heure locale) deux séismes de magnitudes respectives 3,1 et 2,9 dont les épicentres étaient situés aux mêmes coordonnées dans la haute vallée de l'Ubaye, entre La Condamine (Alpes-de-Haute-Provence) et Crévoux (Hautes-Alpes).

Il s'agit de deux nouveaux séismes appartenant à la crise en essaim apparue à cet endroit en février 2012 et réactivée par le séisme de magnitude 4,8 du 7 avril 2014. Ces séismes ont les troisième et quatrième plus fortes magnitudes détectées dans cet essaim cette année. Les deux autres séismes de magnitude 3,6 et 3,5 se sont produits le 22 juin et le 14 juillet dans le même secteur.

Depuis cinq mois, près de 6 000 séismes ont été détectés dans cette zone montagneuse d'une dizaine de kilomètres carrés. Environ 3 000 séismes ont pu être localisés, ce qui correspond, en cinq mois, au volume de sismicité habituellement observé en deux ans sur l'ensemble du Sud-Est de la France.

Depuis 2012, on estime qu'environ 150 séismes étaient de magnitude suffisante pour avoir été ressentis, essentiellement à La Condamine et dans les communes limitrophes.

D'après ce que l'on sait maintenant de la sismicité en essaim de la vallée de l'Ubaye, étudiée en détail depuis dix ans, on peut s'attendre à ce que l'activité sismique perdure jusqu'à l'année prochaine, avec sporadiquement des magnitudes 2 (quasi certitude), 3 (toujours possible), voire supérieures à 4 (mais avec une probabilité beaucoup plus faible).

Retour sommaire

« L'invention des Écrins » ou quelles ont été les étapes de la découverte du massif aux XVIIIe et XIXe siècle par les voyageurs, cartographes et alpinistes, a rassemblé plus d'une centaine d'auditeurs en deux conférences données par Vallouimages en juillet et en septembre.

Retour sommaire

Ça bouge du côté de la SDEES, la société d'exploitation et de développement des eaux de sources qui mène le projet d'embouteillage de l'eau de source de Vallouise. La SDEES est dorénavant une société par actions simplifiée au capital de 1,5 million d’euros présidée par Frédéric Sauvegrain et dont le siège social a été transféré à Boulogne-Billancourt.

Retour sommaire

Un hommage solennel a été rendu au maquis des francs-tireurs-partisans de Béassac (1943-1944) à l'occasion de son 70e anniversaire. Il s'est déroulé le dimanche 7 septembre pour marquer le lien avec l'attachement des Vallouisiens au pèlerinage traditionnel à la chapelle Notre-Dame de Béassac qui jusque dans les années 1960 se déroulait traditionnellement le 8 septembre, jour de la fête de la nativité de la Vierge. Une plaque en l'honneur du maquis a été dévoilé en présence de la fille du chef du maquis Ferdinand Lagier-Bruno du Villard.

Il a été marqué par une reconstitution avec les vêtements et l'équipement de l'époque par l'association Souvenir, sauvegarde et histoire militaire.

Retour sommaire

Vallouise remporte le concours, organisé par D!CI Radio & TV, du plus beau village des Alpes du Sud devant Saint-Véran.

Bravo, mais… [après la joie, le rabat-joie !], si Vallouimages s’en réjouit d’autant plus qu’il y a pris une part active en mobilisant ses amis, ce succès ne doit pas faire oublier les limites de ce genre de concours qui ne visent pas vraiment un résultat, mais qui servent plutôt à faire la promotion des médias initiateurs. C’est le cas de celui-ci comme ce fut aussi le cas du concours sur « les sept merveilles » des Alpes du Sud lancé par le Dauphiné Libéré durant l’été. C’est un bon filon, ça fait le buzz et on se prend au jeu, mais il ne faut surtout pas prendre les résultats pour argent comptant. Au contraire, ils ne signifient pas grand chose. Rien que le panel des répondants est tout sauf représentatif d’une population de référence. En clair, ils évaluent moins la beauté relative des villages ou de prétendues merveilles (par ailleurs disparates) les unes par rapport aux autres que les capacités de mobilisation des lieux concernés. 

Pour en revenir au concours du plus beau village des Alpes du Sud, si Vallouimages a soutenu Vallouise, évidemment, il n’en oublie pas Saint-Véran, également un très joli village, qu’il apprécie aussi beaucoup et qui aurait mériter de gagner… sauf contre Vallouise, bien sûr.

Article de D!CI avec aussi la première partie d'une vidéo de présentation de la Vallouise.

Retour sommaire

L'été n'a pas été de tout repos pour la borne de péage du parking du Pré de Madame Carle, vandalisée à deux reprises. Ni d'ailleurs pour les préposés qui ont beaucoup tourné.

Par ailleurs, une analyse effectuée en juillet de l'eau au Pré de Madame Carle, captée et amenée par l'ONF, a indiqué qu'elle était impropre à la consommation, y compris comme eau de cuisson. Elle diffère toutefois peu de celle effectuée au refuge des Écrins qui est conforme.

Retour sommaire

Une incroyable vesse-de-loup géante, langermania gigantea, a été trouvée dans une pâture devant l'école de Puy-Saint-Vincent. Ses mensurations sont assez rares : 70 cm de diamètre, 1,72 m de circonférence, 11,3 kg.

Retour sommaire

Le musée des Claux a été doté des équipements spécifiques destinés à l'accueil des personnes handicapées et a reçu le label « tourisme et handicap ». L'inauguration du label a donné lieu à une fête à laquelle 150 personnes ont participé aux côtés des élus, des responsables du tourisme et d'EDF, en présence d'un représentant départemental des Paralysés de France.

Retour sommaire

Dans le cadre du plan d'assainissement du Pays des Écrins, une station d'épuration devrait être construite à Ailefroide.

Retour sommaire

Les mesures d'altitude de la Barre des Écrins viennent d'être effectuées. On attend les résultats pour confirmer ou infirmer l'altitude de 4102 m.

Retour sommaire

Un incendie s'est déclaré le mardi 26 août vers 19h15 dans une des chambres du haut de l'Hôtel du Glacier Blanc. Il a causé des dégâts matériel dans les chambres mais n'a pas touché le restaurant qui devrait rouvrir début septembre. 

L'information s'efface derrière l'émotion et la peine quand le malheur s'abat sur des amis. Je pense très fort à Élodie et Erwan. Ne vous découragez pas, vous allez rebondir. Heureusement, la solidarité a joué à plein. Déjà les premiers travaux ont commencé sur le toit.

Retour sommaire

Chaque été amène son lot de classements sur fond de promotion du lanceur du classement. Celui du Dauphiné Libéré concernant « les sept merveilles » (sic) des Alpes du Sud n'échappe pas à la règle.

Le tiercé gagnant donne sans surprise: la vallée de la Clarée, le massif des Écrins et Briançon. Suivent la chapelle Saint-Michel et le Lac de Serre Ponçon, le vieux Serres, Saint-Véran et la Meije (pourtant partie du massif des Écrins).

Évidemment ce genre de classement n'a pas de valeur particulière dans la mesure où on compare aussi bien des ensembles comme la vallée de la Clarée ou le massif des Écrins, que des sous-ensembles comme la Meije ou de simples lieux comme la cascade du Voile de la Mariée, sans parler de la représentativité complètement nulle de l'échantillon. C'est ainsi que le vieux Serres dame le pion au village de Saint-Véran !

Retour sommaire

Grosse affluence le jeudi 14 août pour LE marché de l'année sous un beau soleil avec le plein de forains et toujours mon vendeur de beaufort à 42,90 € le kilo !

Retour sommaire

Le festival 2014 s'est achevé en apothéose, dans la folie de Lucia incarnée par Burcu Uyar, juste avant la standing ovation suscitée par le grand air de la Reine de la nuit chantée en bis. Mais il y eut aussi de l'émotion avec Mimi et Violetta dans son merveilleux air Addio del passato. Une soirée mémorable suivie par plus de 350 personnes.

Au total, le festival aura comptabilisé plus de 2800 entrées pour ses douze concerts. Il continue ainsi sa progression et s'ancre de plus en plus dans le paysage culturel du Pays des Écrins.

Retour sommaire

Musiques en Écrins a fêté le 150e anniversaire de la première ascension de la Barre des Écrins par une randonnée musicale d’Ailefroide au Pré de Madame Carle le lundi 11 août. Malgré la pluie du matin, les cors des Briançonneurs ont rythmé la montée de près de 200 randonneurs jusqu'au Camp des militaires

Retour sommaire

Avec 421 auditeurs, le record d’affluence de 2013 a été battu pour l’accueil de l’Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe dirigé par Nicolas Krauze, le dimanche 10 Août. Avec le soliste Vinh Pham, les Quatre Saisons de Vivaldi ont produit leur effet sur le public, mais, avec Georges Tudorache, le public a vécu un moment de folie après la « Fantaisie » sur des thèmes de Carmen de Bizet. 

Des hourras ont fusé des bancs, ce qui a provoqué deux bis : une danse hongroise de Brahms très dansante et une danse de Johann Strauss.

Retour sommaire

La seconde édition des Journées de Vallouise, organisée par l'association Lerev (lecture et rencontres en Vallouise), a connu un beau succès. La première édition avait été consacrée à Jean Giono, la seconde l'a été à James Joyce sous le parrainage de Paule Contant. Avec 350 personnes, la salle Bonvoisin était pleine pour assister à la projection du film Gens de Dublin de John Huston, d’après la nouvelle de James Joyce « The Dead », parue dans le recueil Les Gens de Dublin (Dubliners). Les journées littéraires de Vallouise ont trouvé leur place dans le programme culturel estival de la vallée.

Retour sommaire

Saluons la création d'une nouvelle association : Les Ailefroidiens. Sous la présidence d'Olivier Julienne, elle réunit des résidents du hameau d'Ailefroide qui souhaitent s'investir dans son animation et son bien-être. Ils sont en effet une dizaine à être tombés sous son charme et à ne pas hésiter à rejoindre le hameau durant l'hiver sur les traces d'André Buisson. Parmi leurs projets, une animation en juillet et en août, voire un festival d'Ailefroide, et un livret relatif à l'histoire et aux histoires d'Ailefroide.

Vallouimages leur souhaite la bienvenue et s'associe bien volontiers à leur projet de livret sur le hameau. Pour tout renseignement et éventuellement les rejoindre : mail.

Retour sommaire

La Roche-de-Rame redécouvre ses chapelles à l'occasion d'une visite commentée organisée par l'association du patrimoine. Les chapelles Saint-Roch à Géro et Saint-Michel à Pra Reboul.

Retour sommaire

Le 13e édition du festival du livre et de l'image de montagne a attribué le prix René-Desmaison à Marco Troussier pour son livre Le vent des errances et le prix Coup de cœur à Caroline Audibert et Cédric Robion pour leur livre Mercantour sauvage.

Retour sommaire

La 21e édition du festival de Musiques en Écrins a démarré avec un magnifique concert d'ouverture de musique baroque italienne par l'Ensemble les Timbres et Harmonia Lenis, très apprécié par 187 personnes. De grands moments notamment lorsque la flûte à bec et le violon se sont écartés dans les nefs latérales pour rappeler ce qui se pratiquait à Saint Marc de Venise, pour un effet stéréophonique spectaculaire et pour les pièces "en écho" de la deuxième partie.

Retour sommaire

Il est toujours intéressant de comparer à un même moment les situations de diverses destinations touristiques. La semaine passée en juillet dans les Alpes Maritimes a permis de faire un certain nombre de comparaisons entre la Vallouise, la Tinée et la Vésubie et de livrer quelques impressions sans prétention et forcément partielles et partiales.

Côté fréquentation, il n’y a pas photo : la Vallouise est fréquentée, la Tinée et la Vésubie en comparaison le sont moins.

 À Saint-Martin-de-Vésubie, je me rappelais un village animé, avec beaucoup de monde dans les rues du vieux village.  Mais cette année, sauf à proximité de la place principale, il n’y a plus personne et bon nombre de magasins ont disparu. Nous n’étions que deux dans un restaurant, pourtant signalé à juste titre dans les guides, mais situé dans le bas du village. Les vieilles maisons ne sont plus habitées et se dégradent. Bref, le village dépérit et l’animation se réduit à la place principale.

À Saint-Étienne-de-Tinée, les vieilles rues sont bien tristounettes et semblent à l’abandon. Les commerces, dont le nombre a fondu, se sont aussi regroupés sur la place, mais déjà des fonds de commerce y sont à vendre. Cela n’empêche pas les prix d’atteindre les sommets : le kilo de haricots atteint 9,60 €, évidemment invendables et d’ailleurs invendus, ils n’étaient même plus présentables.

Avec le marché du vendredi, on s’attendait à retrouver une situation semblable à celle de Vallouise. Ayant pu profiter d’une belle matinée, nous sommes arrivés à 11 h, sûrs de devoir nous garer bien loin. Nous avons en fait pris la même place que les autres jours, sur un parking aussi peu rempli. Quand au marché, il aurait tenu à Vallouise sur la place de l’Église en débordant un peu dans la rue jusqu’aux Vallois, et il était uniquement alimentaire.

Un bon point pour le personnel de son OT, pour tous les contacts sympathiques avec les habitants, et pour son festival.  Un mauvais point pour ses restaurants, même ceux recommandés, il vaut mieux aller à Saint-Dalmas-le-Selvage, au village ou au Pratois.

Concernant le patrimoine, ils ont du pain sur la planche pour le préserver et encore plus pour le mettre en valeur. Le fait de demander à photographier des fresques m’a presque fait soupçonner de faire du repérage et de vouloir revenir en douce la nuit pour enlever les dites fresques. Comme si tout n’était pas déjà connu et abondamment décrit. Bref, la commune semble un peu dépasser par l’évolution des attentes des visiteurs. Là-encore, la démarche de Saint-Dalmas paraît plus ouverte. Pourtant la richesse du patrimoine mériterait une toute autre approche, par exemple la peinture de la bataille de Lépante vaut à elle seule le déplacement, mais qui sait qu'il y a une magnifique représentation de grande taille de la bataille de Lépante à Saint-Étienne-de-Tinée ?

Quant à Auron, l’ambiance station, factice à grands coups de hauts parleurs, nous a fait tourner les talons illico et en plus nous avons été éjectés de la chapelle Saint-Érige à l'heure de visite indiquée sur les brochures. Heureusement que je l'avais déjà étudiée il y a quelques années.

Les divers guides Randoxygène à l'initiative du CG06 sont d'un réel intérêt. On sent une stratégie touristique départementale intégrant toutes les destinations et les diverses activités, qui manque cruellement au 05.

En revenant à Vallouise, j’étais tenté de beaucoup relativiser ses problèmes et ses difficultés. Si certains font encore des complexes, il n’y a vraiment pas de quoi ! Par contre, je suis un peu déçu car je ne ramène pas de bonne idée à mettre en pratique localement.

La souscription est ouverte pour l'ouvrage de référence sur l'église de Vallouise !

Classée au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913, l'église Saint-Étienne de Vallouise constitue avec ses abords un ensemble de toute beauté. L’état antérieur des connaissances relatives à cet édifice, parcellaire, souvent ancien, est enrichi par cet ouvrage abondamment illustré qui apporte un éclairage nouveau sur l’histoire, l’architecture, les décors sculptés et peints, le mobilier d’une église paroissiale située dans le bassin de la Haute-Durance, au sud du carrefour d’influences que constituait Briançon sous l’Ancien Régime. 

Construite entre le milieu du XVe siècle et le milieu du XVIe siècle, l’église de Vallouise comporte de nombreuses survivances tardives de l’art roman, comme maints édifices religieux contemporains des Alpes du Sud, ainsi que quelques éléments gothiques. Son étude contribue à retracer une histoire humaine, économique, religieuse, au cœur d’une vallée reconquise sur l’hérésie vaudoise, à la veille de la Réforme de l’Église catholique.

Son architecture et ses décors sculptés et peints, les différentes pièces de son riche mobilier – vantaux de portes, fonts baptismaux, retables baroques, meubles, statues, tableaux, pièces d’orfèvrerie, cloches et horloges, etc. – sont décrits et analysés avec précision. Cette étude redonne vie sur plusieurs siècles à une communauté montagnarde dynamique et ouverte.

Ouvrage collectif sous la direction de Paul Billon-Grand. Textes de Chantal Desvignes-Mallet, conservateur en chef honoraire du patrimoine, auteur principal, Paul Billon-Grand, Claude Altobelli et Claude Medici. Photographies de Paul Billon-Grand, Olivier Joseph et Chantal Desvignes-Mallet. Sous l’égide de l’Association de sauvegarde de l’église Saint-Étienne de Vallouise.

Format 19x28 cm — 312 pages noir et blanc et quadrichromie — Reliure dos carré collé PUR

ISBN : 978-2-36142-069-7 — Prix : 35 €. En souscription : 29 €.

Retour sommaire

Bravo à Esther dont le mini-resto Autour du Four fait son entrée dans le Guide du routard 2014. Rue du Fortin, avant d'arriver à l'église.

Retour sommaire

Bientôt la 21e édition du festival de Musiques en Écrins, du 31 juillet au 15 août, avec que des points forts ! En particulier, lundi 11 août, une randonnée musicale pour fêter le 150e anniversaire de la première de la Barre des Écrins, d'Ailefroide au Pré de Madame Carle, exactement jusqu'au point de vue vers les deux Barres des Écrins alignées..., et, un concert de clôture exceptionnel, vendredi 15 août, avec Burcu Uyar, dans l'art des divas.

Retour sommaire

Les recherches archéologiques menées en altitude dans le Pays des Écrins par une équipe d'archéologues du CNRS - Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence) et de l'Université de York (Grande-Bretagne), dirigée par Kevin Walsh et Florence Mocci vont reprendre. Elles vont se concentrer sur le site dit de « l'abri des Écrins » où des peintures rupestres ont été révélées. Ce site exceptionnel a donné lieu à sept phases d'occupation humaine entre le mésolithique et le haut Moyen Âge.

Malgré des points communs avec des peintures semblables remontant au néolithique, les archéologues restent prudents sur leur datation, dans la mesure où les éléments en leur possession ne leur permettent pas de trancher entre le néolithique et l'âge du fer.  La scène de chasse avec un cerf blessé affrontant un canidé est en effet présente à ces deux périodes. Une publication devrait paraître en 2015 et un système de visite virtuelle est en cours de développement.

Retour sommaire

Lionel Daudet et Mathieu Cortial entament le 14 juillet une nouvelle aventure dans le massif des Écrins : l’ascension de quatorze faces sud du massif et l’observation de la flore qui y poussent.

Leur programme impose le respect :

Voie Giraud aux Bans (3669m), TD+ 450 m 5c/6a max terrain d’av expo.
Aiguille de Sialouze (3576 m), voie Unchi Maka ABO 7c+/8a.
Barre des Écrins (4102 m), directe Gamma grande voie terrain d’av ED 1100 m.
Grande Ruine (3726 m), la route du Rom ED en AR.
Pic N du Clot des Cavales (3364m), Action Directe ED.

Arête SSE du Pic Gaspard (3883 m) TD 900 m.
Le Pavé (3824 m), le Pavé dans la mare ED+ 7b.
La Meije (3983 m), Mitchka ED 500 m 7a, plus le dossier du fauteuil pour atteindre le grand Pic.
Tête du Rouget (3418 m) face S, le trésor de Rackam le Rouget ED-.
La Dibona (3131 m), Petite Main 120 m 7a.
La Tête de l’Ours (3045 m) voie Bourges-Kelle ED/ED+ 250 m 6c/7a.
Les Rouies (3589m), face SE voie directe de la Mafia ED-/ED.
Le Sirac, ouverture en face sud puis traversée des arêtes et descente VN sur Vallonpierre.
Face S de la Pointe de Verdonne (3327 m), voie Molinatti 350 m.

Retour sommaire

Séisme de magnitude 3,5 cette nuit à 5 h 09, faiblement ressenti jusqu'en Vallouise, traduisant une crise sismique peu ordinaire mais qui pourrait se poursuivre.
« Le réseau de surveillance sismique de l'Observatoire de Grenoble (réseau Sismalp) a enregistré le lundi 14 juillet 2014 à 05 h 09 min (heure locale) un séisme de magnitude 3,5 dont l'épicentre était situé dans la haute vallée de l'Ubaye, entre La Condamine (Alpes-de-Haute-Provence) et Crévoux (Hautes-Alpes).
Il s'agit d'un nouveau séisme appartenant à la crise en essaim apparue à cet endroit en février 2012 et réactivée par le séisme de magnitude 4,8 du 7 avril 2014. Ce séisme est la seconde plus forte magnitude détectée dans cet essaim cette année, puisque, le 22 juin dernier, un séisme de magnitude 3,6 s'était produit dans le même secteur. Rappelons que, depuis trois mois, plus de 5000 séismes ont été détectés dans cette zone montagneuse d'une dizaine de kilomètres carrés. Environ 2000 séismes ont pu être localisés, ce qui correspond, en 3 mois, au volume de sismicité habituellement observé en 2 ans sur l'ensemble du Sud-est de la France.
Rappelons également que, dans cette crise en essaim, il y avait statistiquement un déficit en séismes de magnitude 3 à 4. L'événement qui vient de se produire le comble partiellement. Il est très probable que la crise perdure dans les mois qui viennent, avec des magnitudes 2 (quasi certitude), 3 (probable), voire supérieures à 4.
Les séismes atteignant la magnitude 3,5 sont relativement peu fréquents dans le Sud-est de la France, puisqu'ils ne surviennent statistiquement qu'une fois par an. Avec trois séismes atteignant ce seuil en trois mois, la crise sismique se déroulant actuellement en Ubaye se signale par une activité peu ordinaire. »

Retour sommaire

Les « Nouvelles de la Vallouise et du Pays des Écrins » de Vallouimages ont dix ans ! Ça a commencé tout doux, tout doux, mais ça a beaucoup surpris. Une chronique sur dix ans, cela commence à devenir intéressant.

Retour sommaire

Michel Dimitrieff, handicapé moteur, a magnifiquement réussi son projet de traversée des Alpes françaises en tandem de Thonon-les-Bains à Monaco par les grands cols. Parti de Thonon le 27 juin, il a rallié Monaco le 11 juillet, après un périple de 466 kilomètres, 7791 mètres de dénivelée en 21 h 56' à la vitesse moyenne de 21,16 km/h. Un grand coup de chapeau, Michel !

Lire le récit sur son blog.

Retour sommaire

La maison du Parc national des Écrins a été inaugurée en grande pompe par la ministre, Ségolène Royal, le président du conseil d'administration du Parc et le maire de Vallouise, en présence de nombreux élus et habitants. Il a été rappelé à la ministre la volonté farouche des habitants de voir la ligne THT enterrée. Celle-ci s'est ensuite rendue au Pré de Madame Carle pour rencontrer les gardes et visiter le site.

Photo JP Talmon - Parc national des Écrins →

Actualités du Parc national des Écrins

Retour sommaire